Il s’est tenu, ce 15 Novembre 2020, une réunion du Comité de Gestion élargi aux Comités des Viharo, au siège du Kyaghanda-Kinshasa. Matière traitée: L’urgence et la nécessité de constituer le rapport général du mandat 2018-2020. En effet, relativement aux prévisions statutaires, le Comité de Gestion est fin mandat et le processus d’organisation des élections sera lancé incessamment et le Conseil de Sages attend le rapport. C’est ainsi que, le Président du Kyaghanda-Kin, Monsieur Jérôme Paluku Kandu, a lancé des instructions claires à tous les Présidents des Comités de Gestion des Viharo afin qu’ils déposent leurs rapports, le plus urgemment possible. Tous les rapports sont attendus le Vendredi de la semaine en cours, à 15h00 au siège. Le Secrétariat
Lire la suiteÀ l’occasion de la messe organisée à Kinshasa en mémoire des Mgrs Emmanuel KATALIKO et Christophe MUNZIHIRWA par la FOMEKA (Fondation Monseigneur Emmanuel Kataliko), à la Paroisse Sainte Anne ce 04 Octobre 2020 , le Président de la Communauté Nande réunie au sein du Kyaghanda-Kinshasa, Monsieur Jérôme PALUKU KANDU , a prononcé un discours direct appelant la Communauté Nationale à s’approprier le testament de Mgr Emmanuel KATALIKO qui prône la résistance comme moyen efficace de barrer la route au plan d’occupation et de balkanisation de notre Pays , plan qui malheureusement continue à faire des victimes à l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans son discours dont le leitmotiv était ” Nous devons parler ” tel que recommandé par Monseigneur EK, le Président de la Communauté Nande de Kinshasa a dénoncé et condamné le silence ou alors l’indifférence que manifestent les autorités au niveau national qui pourtant sont sensées défendre le Pays et sa population. Cette dénonciation s’étend à toutes les couches sociales (les médias, les ONG, les politiques, les artistes, les institutions internationales, etc.) qui doivent dénoncer et développer des initiatives protégeant la sacralité de la vie humaine . Sur le même ton, il par la suite appelé le peuple congolais à défendre sa dignité jusqu’au bout et quoi qu’il en coûte. De l’Ituri à Minembwe en passant par Beni, nos frères et soeurs vivent une misère odieuse et cela est inacceptable dans une République. Il sied de rappeler que la solidarité nationale nous appelle tous à mobiliser nos forces pour défendre notre territoire national quand il est sous menace ; de même, la perte d’une seule vie d’un congolais mérite l’indignation de tous les congolais. Le testament laissé par Monseigneur Emmanuel KATALIKO d’heureuse mémoire nous appelle à résister contre l’occupation de notre Pays par les étrangers; Chaque fois nous seront en train de nous lever et faire barrière à tous ceux qui trouvent plaisir à nous massacrer et nous réduire à des misérables sur notre propre sol, c’est la mémoire de nos héros qui sera honorée et c’est notre dignité qui sera recouvrée. “Tout a un prix, y compris notre dignité” a-t-il conclu. Secrétariat du siège du Kyaghanda-Kinshasa
Lire la suiteKinshasa (FOMEKA) : Son excellence Mgr SIKULI PALUKU (évêque du diocèse de Butembo Beni) présidera en personne la Célébration Eucharistique en mémoire de Meseigneurs Emmanuel Kataliko, Charles Mbogha, Muzihirwa et leur fils spirituel le Révérend Abbé Apollinaire Muholongu Malumalu. Le Rendez-vous c’est pour ce dimanche 04 octobre courant à 14h00, à la Paroisse Sainte Anne, Référence Gare Centrale/Gombe.
Lire la suiteVient d’être signée ce 01 Octobre 2020 la décision du Comité de Gestion du Kyaghanda-Kinshasa portant création de la Commission des Jeunes et nomination de ses animateurs. Parmi plusieurs défis qui attendent les animateurs nommés, il y a la nécessité du rassemblement des Jeunes, la contribution de la jeunesse pour le rétablissement de la paix dans le Bunande, l’accès à l’emploi pour tous les jeunes désœuvrés, le social des jeunes, etc. La Commission sera conduite par: Bahati Batwana Musubao: Président Kasereka Musumba Bienfait: Vice-Président Paluku Mbusa Fabrice: Secrétaire-Rapporteur Mumbere Munzete Apollinaire : Secrétaire-Rapporteur Adjoint Salima Saliboko: Trésorière Dorika Kibwana Dorcas: Trésorière Adjointe À ceux là, s’ajoutent les animateurs des sous-commissions: Culture, Social et Planification Production Scientifique Innovations et Entrepreneuriat Mobilisation des Jeunes Sport Communication et Médias Mobilisation des fonds Sécurité Bon vent à l’équipe Sé/ David Musayi Secrétaire du siège
Lire la suitePour répondre aux préoccupations des Nande de la diaspora qui ont souvent des difficultés pour trouver des noms authentiques Nande à donner à leurs nouveaux-nés, nous proposons ci-dessous 100 noms recensés par le P. Lieven Bergmans, Assomptionniste et pionnier de la recherche sur la culture Nande. Chez les Nande, le nom est (traditionnellement) donné par : La sage-femme Les femmes qui assistent à l’accouchement La maman du nouveau-né Les membres de famille Les amis du couple Le choix du nom dépend de : Circonstances de l’accouchement Lieu d’accouchement Condition physique du nouveau-né Rélations maritales au sein du couple, etc. Certains noms sont des compliments ou des moqueries de la femme à son mari ou à sa belle-famille. D’autres noms sont donnés quand la personne est déjà adulte. Dans ce cas, ce sont les hommes ou les femmes du village qui donnent un nom à la personne pour ce qu’elle est ou a fait de bien ou de mal au sein de la Communauté du village. Il arrive également que l’un ou l’autre jeune homme ou jeune fille s’attribue à soi-même un surnom. Exemples : Kavuno : celui ou celle qui est bavard ; Kavwaro : celui qui aime s’imposer dans le groupe ; Syayipuma : un homme méchant mais qui ne fait du mal que si on le taquine ; Isevambesa : un homme qui met au monde plusieurs jeunes filles ; Kyamihimbi : celui qui a des gros mollets, etc. Karuke : de la maigreur Kasoya : qui a fleuri Kirimbwi : qui a fleuri Kaswavene : elle a fermenté Katuve : eau non salée tirée des haricots remplaçant le sel qui fait défaut Ngawakasula : A la naissance de l’enfant on était réduit à manger cette sorte de rat Kavindu : des biens Vyalengera : qui arrive exactement au moment fixé, notamment au moment où l’on a beaucoup mangé Kataliko : petit ndaliko Kiro : la nuit Kaghoma : de la pleine lune Nyavatende : mère des nouveaux circoncis Kalimuli ou Kalyumuli : qui est en brousse, au champ Kyanduvukira : ce qu’on reçoit par hasard Mukesyavuta : une petite fille qui n’enfante pas Kavutirwaki : à quoi bon naître pour lui ? Ngamuhavyaki : Pourquoi lui donner quelque chose ? Cet enfant mourra comme ceux qui l’ont précédé Kalengekanya : Au sujet de qui on a pensé que…. Kangitsi : qui a de l’angoisse, de l’inquiétude Kahula : mouche à miel Kayuki : petite abeille Katondolo : soupe à haricots Sikolyahali : Les chèvres amènent loin. Mon mari est allé me chercher loin Simuli : Il n’ya rien, parole d’avare Sikavyaholo : cela ne se trouve pas facilement. Si j’ai de quoi vivre, c’est parce que je travaille dur Vulimba : le secret ; enfant dont l’attente a été gardée secrète jusqu’à la fin Nyavingikaghusa : Nyavingi= mère de l’abondance ; kaghusa= ce qui est à rejéter. Malgré leur bien-être, les parents de l’enfant qui vient de naître n’étaient pas heureux Kakindo : Petite fibre de raphia. Née le jour qu’on cherchait du raphia avec lequel on fabrique les nattes Wayisalire : tu es vraiment chez toi, la mère exprime sa gratitude envers son mari pour le bonheur et gaité qui règne dans son foyer Kimeme : celui qui est aimé, gâté Mbakwiravyo : je mourrai à cause des biens payés pour m’avoir Kavakwamwa : celle qu’on va poursuivre, mon mari et sa famille m’en veuelent Vyatsakaluva : les disputes commencent vite Mbughavinywa : celle qui parle beaucoup : Mon mari se dispute continuellement avec moi Mbalutwirandi : A qui ferais-je supporter les frais des dommages que je subis ? Sivilondire : Ce n’est pas encore jugé. Malgré mes multiples réclamations, on continue à me poursuivre injustement Syaminya : Elle ne savait pas : Au moment de me marier, je ne m’imaginais pas que mon mari était méchant à ce point Sihalikyolo : Il n’ya rien de facile. Ici, on me tracasse toujours Siviholya : Les coups ne font pas mourir Kyakwavolera: Celle qui paye les frais des dommages causés par autrui Vyaghovolera : Au frais de qui on fait un dommage Tasivyatsuka : Qui ne sait pas par quoi commencer. Peu importe ce que je fais, mon mari continue toujours à me mépriser Vanasyaluha : Ah, elles risquent de se fatiguer Vanganaenda : Elles peuvent s’en aller. Mon mari répète sans cesse : tu peux t’en aller Virimumweyo : Les choses sont dans le cœur. Je supporte toutes les accusations mais je ne les oublierai pas Mbavughavolo : un jour je parlerai Wikalirwaki : pourquoi siège-t-on contre moi ? Je suis injustement poursuivie par mon mari et les Wayire : Je me sens comme une étrangère ici puisqu’on me méprise Ngamuhavyaki : Pourquoi lui donnerais-je quelque chose ? Voilà ce que mon mari me répète souvent puisqu’il ne m’aime plus Kasekemwa : Celle qu’on dédaigne. Mon mari me dédaigne parce que je ne suis pas forte Mbakuliraki : On me méprise ici. Je risque d’être renvoyée Vasiyirwandi : chez qui la laisser grandir ? Sivanzire : Ils n’aiment pas. Mon mari et les siens ne m’aiment pas Mukalisimundu : La femme n’est pas un être humain. Mon mari et les siens me traitent comme une simple bête Barumawaki : Pourquoi es-tu venue ici ? Mon mari me poursuit sans raison Mbayahi : où irai-je ? On m’en veut ici mais je suis dans l’impossibilité de m’en aller parce que je n’ai plus de famille Mbayirevya : je veillerai sur moi-même puisque mon mari est paresseux Katavu : Je n’ai aucun secours à attendre ni de mon mari ni des siens Katsumirwaki : Pourquoi l’injurier : je ne reçoit rien de mon mari paresseux Taunza : celle qui n’achève pas. A cause de sa paresse, mon mari n’achève jamais la préparation du champ qu’il a à débrousser Vangahi : Combien des femmes ? La maman interpelle son mari qui a plusieurs concubines : combien des concubines as-tu ? Talaleka : celui qui ne dort pas chez lui. Mon mari a l’habitude de me laisser seule la nuit Kinywasilwanzo : une bonne parole n’est pas encore de l’amour. Tu me promets beaucoup, mais je ne reçois rien Kivuwakihwa : ce qui est dit, est fini. J’accepte mon tort, ne reviens donc plus là-dessus Vivyavuno : Tu me défends de donner à manger aux membres de ma famille. Je le fais malgré ton interdiction Sivakimuronda : on ne la cherche plus : c’est parce que j’ai laissé passer les bonnes occasions que je dois me contenter d’un imbécile comme toi Sekerwa : celle dont…
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