INVITATION DU KYAGHANDA-KINSHASA

*Plus de 7 ans des Massacres des Nande à l’Est du Pays* En marge de la commémoration de plus de 7 ans des massacres des populations civiles à Beni,  la Communauté Nande réunie au sein de l’association Culturelle Nande ACN/Kyaghanda-Kinshasa invite tous ses membres et tous les compatriotes vivant à Kinshasa *ce dimanche 24 Octobre 2021, à la Paroisse Notre Dame de Fatima* , où vont se tenir les activités suivantes : 1.  *Une messe d’action de grâce en mémoire des victimes, dans laquelle le Conseil des Sages du Kyaghanda-Kinshasa va procéder au lancement de la collecte des fonds afin d’assister les déplacés et les rescapés, à partir de 13h30;* 2. *Une activité culturelle dénommée SILWAMUGHUMA, dans la grande salle de la place, juste après messe;* _____________________________ Pour le Comité de Gestion Jérôme Paluku Kandu _Président_ .

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LA VIE FAMILIALE ANCESTRALE CHEZ LES NANDE

Ecrit par Muhindo Michaël La vie familiale des Nande est basée sur le système du patriarcat. Le père (pater familias) est plus qu’un mari pour la femme, il est son époux, le chef de la famille, le responsable des membres de son foyer, le garant de son unité, de sa vie et de sa survie. Bien que la femme ait un statut juridique contenu dans celui de son mari, elle jouit des relations de complémentarité avec son mari, de l’attachement de son mari, de son respect, de sa fidélité, de la dignité d’être épouse et éducatrice des enfants, du prestige d’être considérée comme une reine (omughole) qui lui donne une autorité morale dans la gérance des affaires familiales et du foyer, d’être l’intermédiaire entre le père et ses fils. Le rôle d’épouse, de mère et d’éducatrice est si délicat que les femmes sont parfois accusées pour les erreurs de leurs enfants bien que ceux-ci aient atteint l’âge de raison. Ces enfants doivent momentanément quitter la maison paternelle pour être rééduqués par un oncle maternel (nyokolume : homme-femme) ou une tante paternelle (nyinyalume : femme-homme). Cette humiliante sanction pour les enfants est culturellement ressentie comme une perte de sa dignité d’homme ou de femme : la fille est prise pour un garçon et inversement, le garçon est considéré comme une fille. Dans cette mesure disciplinaire, les Nande estiment qu’une fille qui a le caractère d’un homme doit être remise entre les mains de sa tante paternelle, et le garçon, chez son oncle maternel. Les qualificatifs paternel et maternel sont suggestifs. Cette inversion apparente de rôle laisse percevoir la vision de la tante paternelle et de l’oncle maternel. Elle implique que l’éducation de la fille revient à la maman tandis que celle du garçon revient au père de la famille. Dans le cas où le comportement de l’un ou l’autre enfant ne correspondrait pas à son sexe, ce sont les parents issus du côté maternel, pour le garçon, ou du côté paternel, pour la fille, qui peuvent remodeler le caractère de ces enfants. Leur rôle est de rappeler les attentes de la société vis-à-vis de la fille ou du garçon : la douceur et la tendresse pour celle-là, la virilité pour ce dernier. Dans la famille chaque enfant porte un nom qui souligne son identité et sa personnalité. Les noms peuvent indiquer le rang de naissance, les circonstances, les événements que traversent la famille ou encore le nom d’un ancêtre proche. Hormis les noms de naissance, on rencontre aussi des noms donnés à la naissance. Ils sont en rapport avec l’état physique de l’enfant ou les circonstances qui accompagnent l’accouchement. D’autres noms sont donnés par la maman de l’enfant. Ils sont en relation avec la vie familiale et traduisent les compliments de la mère à l’adresse du père de l’enfant, des plaintes contre le mari et les siens, plaintes contre ses coépouses dans le cas de polygamie, des moqueries de la mère, des complaintes sans destinataire déterminé (grognes), des menaces contre son mari, des remerciements à l’égard de la famille de la mère. Il existe aussi des noms que la maman donne à un enfant qui a déjà grandi, ou que les membres de la famille peuvent donner à l’un des leurs, et enfin des surnoms données au grandes personnes. Ces noms donnés aux adultes soulignent souvent des traits de caractère de la personne comme les noms reçus lors de l’initiation masculine. Les noms traditionnels traduisent l’identité familiale parfois replacée dans son contexte historique. Ils permettent de préciser les circonstances de la naissance et d’orienter l’éducation de l’enfant ou de rappeler le souvenir d’un ancêtre ou d’un défunt. Le nom véhicule un message, un contexte, un appel et un caractère. pour vos recherches.La famille Nande est monogamique et exogamique. Elle va au-delà de la consanguinité. Elle inclut en son sein le fœtus, les vivants et les morts ainsi que les personnes adoptées. Elle englobe les membres des familles de ceux qui se sont unis par le pacte de sang (ekihango) et par les alliances matrimoniales (eritahya). Ce réseau de relations parentales, familiales, claniques, communautaires et sociales, est à l’origine de l’expression Nande : « nous sommes de la même famille (tulivahanda) ». Celle-ci implique l’unité ethnique. Ces liens de parenté induisent des comportements et des attitudes spécifiques dans les rapports interpersonnels et sociaux.” Merci

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QUELQUES NOMS ET LEURS SIGNIFICATIONS CHEZ LES NANDE

Pour répondre aux préoccupations des Nande de la diaspora qui ont souvent des difficultés pour trouver des noms authentiques Nande à donner à leurs nouveaux-nés, nous proposons ci-dessous 100 noms recensés par le P. Lieven Bergmans, Assomptionniste et pionnier de la recherche sur la culture Nande. Chez les Nande, le nom est (traditionnellement) donné par : La sage-femme Les femmes qui assistent à l’accouchement La maman du nouveau-né Les membres de famille Les amis du couple Le choix du nom dépend de : Circonstances de l’accouchement  Lieu d’accouchement Condition physique du nouveau-né Rélations maritales au sein du couple, etc. Certains noms sont des compliments ou des moqueries de la femme à son mari ou à sa belle-famille. D’autres noms sont donnés quand la personne est déjà adulte. Dans ce cas, ce sont les hommes ou les femmes du village qui donnent un nom à la personne pour ce qu’elle est ou a fait de bien ou de mal au sein de la Communauté du village. Il arrive également que l’un ou l’autre jeune homme ou jeune fille s’attribue à soi-même un surnom. Exemples : Kavuno : celui ou celle qui est bavard ; Kavwaro : celui qui aime s’imposer dans le groupe ; Syayipuma : un homme méchant mais qui ne fait du mal que si on le taquine ; Isevambesa : un homme qui met au monde plusieurs jeunes filles ; Kyamihimbi : celui qui a des gros mollets, etc. Karuke : de la maigreur Kasoya : qui a fleuri Kirimbwi : qui a fleuri Kaswavene : elle a fermenté Katuve : eau non salée tirée des haricots remplaçant le sel qui fait défaut Ngawakasula : A la naissance de l’enfant on était réduit à manger cette sorte de rat Kavindu : des biens Vyalengera : qui arrive exactement au moment fixé, notamment au moment où l’on a beaucoup mangé Kataliko : petit ndaliko Kiro : la nuit Kaghoma : de la pleine lune Nyavatende : mère des nouveaux circoncis Kalimuli ou Kalyumuli : qui est en brousse, au champ Kyanduvukira : ce qu’on reçoit par hasard Mukesyavuta : une petite fille qui n’enfante pas Kavutirwaki : à quoi bon naître pour lui ? Ngamuhavyaki : Pourquoi lui donner quelque chose ? Cet enfant mourra comme ceux qui l’ont précédé Kalengekanya : Au sujet de qui on a pensé que…. Kangitsi : qui a de l’angoisse, de l’inquiétude Kahula : mouche à miel Kayuki : petite abeille Katondolo : soupe à haricots Sikolyahali : Les chèvres amènent loin. Mon mari est allé me chercher loin Simuli : Il n’ya rien, parole d’avare Sikavyaholo : cela ne se trouve pas facilement. Si j’ai de quoi vivre, c’est parce que je travaille dur Vulimba : le secret ; enfant dont l’attente a été gardée secrète jusqu’à la fin Nyavingikaghusa : Nyavingi= mère de l’abondance ; kaghusa= ce qui est à rejéter. Malgré leur bien-être, les parents de l’enfant qui vient de naître n’étaient pas heureux Kakindo : Petite fibre de raphia. Née le jour qu’on cherchait du raphia avec lequel on fabrique les nattes Wayisalire : tu es vraiment chez toi, la mère exprime sa gratitude envers son mari pour le bonheur et gaité qui règne dans son foyer Kimeme : celui qui est aimé, gâté Mbakwiravyo : je mourrai à cause des biens payés pour m’avoir Kavakwamwa : celle qu’on va poursuivre, mon mari et sa famille m’en veuelent Vyatsakaluva : les disputes commencent vite Mbughavinywa : celle qui parle beaucoup : Mon mari se dispute continuellement avec moi Mbalutwirandi : A qui ferais-je supporter les frais des dommages que je subis ? Sivilondire : Ce n’est pas encore jugé. Malgré mes multiples réclamations, on continue à me poursuivre injustement Syaminya : Elle ne savait pas : Au moment de me marier, je ne m’imaginais pas que mon mari était méchant à ce point Sihalikyolo : Il n’ya rien de facile. Ici, on me tracasse toujours Siviholya : Les coups ne font pas mourir Kyakwavolera: Celle qui paye les frais des dommages causés par autrui Vyaghovolera : Au frais de qui on fait un dommage Tasivyatsuka : Qui ne sait pas par quoi commencer. Peu importe ce que je fais, mon mari continue toujours à me mépriser Vanasyaluha : Ah, elles risquent de se fatiguer Vanganaenda : Elles peuvent s’en aller. Mon mari répète sans cesse : tu peux t’en aller Virimumweyo : Les choses sont dans le cœur. Je supporte toutes les accusations mais je ne les oublierai pas Mbavughavolo : un jour je parlerai Wikalirwaki : pourquoi siège-t-on contre moi ? Je suis injustement poursuivie par mon mari et les Wayire : Je me sens comme une étrangère ici puisqu’on me méprise Ngamuhavyaki : Pourquoi lui donnerais-je quelque chose ? Voilà ce que mon mari me répète souvent puisqu’il ne m’aime plus Kasekemwa : Celle qu’on dédaigne. Mon mari me dédaigne parce que je ne suis pas forte Mbakuliraki : On me méprise ici. Je risque d’être renvoyée Vasiyirwandi : chez qui la laisser grandir ? Sivanzire : Ils n’aiment pas. Mon mari et les siens ne m’aiment pas Mukalisimundu : La femme n’est pas un être humain. Mon mari et les siens me traitent comme une simple bête Barumawaki : Pourquoi es-tu venue ici ? Mon mari me poursuit sans raison Mbayahi : où irai-je ? On m’en veut ici mais je suis dans l’impossibilité de m’en aller parce que je n’ai plus de famille Mbayirevya : je veillerai sur moi-même puisque mon mari est paresseux Katavu : Je n’ai aucun secours à attendre ni de mon mari ni des siens Katsumirwaki : Pourquoi l’injurier : je ne reçoit rien de mon mari paresseux Taunza : celle qui n’achève pas. A cause de sa paresse, mon mari n’achève jamais la préparation du champ qu’il a à débrousser  Vangahi : Combien des femmes ? La maman interpelle son mari qui a plusieurs concubines : combien des concubines as-tu ? Talaleka : celui qui ne dort pas chez lui. Mon mari a l’habitude de me laisser seule la nuit Kinywasilwanzo : une bonne parole n’est pas encore de l’amour. Tu me promets beaucoup, mais je ne reçois rien Kivuwakihwa : ce qui est dit, est fini. J’accepte mon tort, ne reviens donc plus là-dessus Vivyavuno : Tu me défends de donner à manger aux membres de ma famille. Je le fais malgré ton interdiction Sivakimuronda : on ne la cherche plus : c’est parce que j’ai laissé passer les bonnes occasions que je dois me contenter d’un imbécile comme toi Sekerwa : celle dont…

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Les Mélomanes, Poètes, Griots et Chanteurs parmi tant d’autres dans la région Nande (1995)

AMGINI KAHINDO DELI KINGOLI (Kinshasa-Yira Folk) DUNGUDE KABALIYA (Lughutu) KAHINDO KALUHAMBA KAMBALE KABILA MUTUTULO KAMBALE KAMARI (Lukanga) KAMBALE MUSAVULI (Mutanga) KAMBALE NGURU (Vukondi) KANYAMULAMBA (Kirivata) KASEREKA KITONGA (Vulambo-Isale) KASEREKA KIYENGE (Lukanga) KATABURU WILLY ( Vuseli-Musienene) KATASIMBA MIGHEREKERE (Bunyuka) KATEMBO ALBINI (Lukanga) KATEMBO MAHUKA (Orchestre VENEZ-VOIR) KATOKA (Kirungu) KATSAVARA (Bunyuka) KIPITULA MICHEL KAYENGA ASSUMANI (Butembo) KIGHOMBWE KAHINDO (Mutanga- Musienene) KIKWARA KILUHIRO JEAN KIMUHA KAYISIRIRYA (Kitovo) KITU ALBINI (Kitevya) KYAVIRO MAKOTI (Vukondi) LUKANYERE KAHAVO MUHUTSA KYAMWISI (Luvango) MULEKYA GABRIEL MWERERA (Lughutu) MBAKALA (Butembo- Orchestre Ndala-Munga) PALUKU KISTA SUNGU KATEMBO (Kyamasi) Tatsopa (Goma 1995), Les danses folkloriques Nande, Annexe II

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1ère Notion : « OMUNDE », Savoir l’essentiel sur cette merveilleuse danse folklorique

Cette danse est exhibée lors des manifestations de joie tels que le mariage, la naissance et dans certains cas pour les danses mortuaires de lever de deuil. Le mot provient du verbe « Eryunda » signifiant produire des bruits en jetant par terre. Ici c’est le coup de pied qui le produit. a) Origine : Somiya est le village où le munde a commencé dans le Groupement de Kanzoka. Elle s’est propagée successivement chez Nzighu de Lughutu, Talangira de Lughongo, dans le Ngulo dans le village de Misaghalyo vers les années 1910. Les danseurs de Vusingiri l’ont transformé et ils l’ont d’abord appelé Kitswetswe et finalement Munde. Les autres foyers de cette danse sont Musasa et Mutsogha. b) Les danseurs : Lorsqu’il s’agit des manifestations de joie, ils sont appelés Vasati, tandis que pour les danses mortuaires, sont appelés Valiri. Ils s’habillent comme suit : Sur les bras : erighusu ou vihungo sur lesquels pendent les cordes terminées par des touffes de raphias (evisumbusumbu). « Visumbusumbu » ou vihungo peuvent être remplacés par des branches d’arbres. Aux hanches : ils portent une cordelette sur laquelle pendent les fibres de raphia (ovusoko). Autrefois, ils ne portaient qu’un cache-sexe (Omubindo). Sur les jambes : Au-dessus des chevilles, ils y attachent des clochettes (esyonzogha ou esyonzumbo). c) Les tambourinaires : Les batteurs des tambours sont au nombre de trois et leurs costumes se différencient de celles des danseurs. Ils s’appellent selon les circonstances avawati pour les danses de réjouissance et avaghoma pour les danses mortuaires. Le batteur de grand tambour le soutient par une lanière (Omulemba) autour de la jambe. C’est le tambour qui offre le rythme de la danse. De gauche à droite des tambours à peau lancée s’appellent : Omukele, akakeleya, akakereghese, akapula (le petit tambour) Embulu, eritundu, akasedeku, omukinza (le tambour moyen) Enzumbirya, ekivamwegha, engoma nene (le grand tambour) La danse varie selon le battement de ces tambours. d) Déroulement : Entrée : Par le coup de tambour les danseurs en chaîne en secouant les clochettes (esyonzumbo) en chantant : Ahunge tulimwasa, ee Ahungee tulimwasa n’ovutseme. Enfin nous voici venir avec joie. Entretemps le batteur de petit tambour commence. Le grand tambour enchaîne par des coups plus forts (emisambo) pour réveiller les spectateurs. Ensuite le tambour moyen (Embulu) est battu et le trémoussement commence. Aussitôt que les danseurs arrivent devant le public, ils les saluent en s’inclinant un peu. Un petit silence de mort écrase l’ambiance. 2. Les chœurs : Le trémoussement commence (emititiro). Ils implorent d’abord l’inspiration des ancêtres en se couchant. Ils chantent en tenant les genoux ! Oye le, Oye le. Erisatir’omo kikuva (Mouvement de la poitrine) Les danseurs fortifient les muscles de la poitrine et les hanches. Ils font un mouvement de va et vient, en avant et puis en arrière. Ils sont en file indienne. Ovundaku : (ventre creux) Les danseurs feignent avoir faim. Ce geste signifie que même si vous souffrez de faim, il faut avoir le courage de créer une ambiance de joie autour de soi. Akatsiva : (s’épervier) : Les danseurs miment l’épervier planant pour chercher sa proie, en battant les bras tendus, ils implorent le soutien de nos ancêtres éveillés par les vrombissements des tambours car ils furent aussi danseurs. Les chansons s’entremêlent à la danse. Erivindukana ko : (danse d’entrelacement) Les danseurs s’entrelacent pour marquer la solidarité dans le partage de la joie et de malheur. Eryuta emisero (danse d’un côté) C’est une danse que nous pouvons comparer à la pavane. Le danseur appelle ici son partenaire à conjuguer l’effort avec lui. Il nous rappelle la réciprocité de nos actions. Erisata ivanunamire (danser en étant incliné) Ce danseur nous rappelle notre dernier jour de vie sur la terre. La terre nous attend tous. Ils implorent ensuite l’inspiration de nos ancêtres. Erisata ivanawite omo mbindi : (on danse les mains aux hanches) Cette danse nous rappelle l’unité du corps symbole de l’union entre les hommes. Le danseur se nous présenter devant vous en dansant, il vous tend les mains, il les met sur les épaules avec un air suppliant. C’est demander quelque chose. Le spectateur offre un cadeau au danseur (erisava omusati). Tout ce que les danseurs reçoivent individuellement est consigné dans le panier ou une corbeille afin de procéder à un partage équitable à la fin de la séance. La bière offerte en pleine séance est placée au centre du cercle, et chaque danseur étanche sa soif. La danse se termine ainsi et les danseurs se retirent en file indienne. Les villages (jusqu’en 1995) pratiquant encore cette danse sont Kasanga, Vukoka (Mutanga) et Misaghalyo. Le danseur principal est Mupini de Muhuno. Tiré de l’Ouvrage « Les danses folkloriques Nande » de KAKULE TATSOPA WA MUGHALITSA, Goma 1995.

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